• à toi l'ami sans visage

    qui sans cesse vient hanter mes rêves

    rends-moi ton nom


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  • (le week-end je prends le temps d'écrire)

    [...]

    dessiner en transparence de ma vie oublier que j'existe
    le temps un fléau le temps un chaos qui ne s'applique plus à mon corps qui ne s'étend plus à mes mots

    mes mots

    mes mots mes mots invincibles mes mots armures mes mots bunkers mes mots en tristesse trempée en acier sensible en émotions aiguisées le temps ne s'étend plus à mes mots il ne laisse aucune empreinte sur leurs corps aucune mort toujours toujours les mêmes lettres qui tourbillonnent dans mes mêmes textes même la poussière est vieille

    toujours le sel qui mange mes joues la culpabilité qui mange mes jours (une information à mettre au conditionnel) l'amour de tous qui malgré moi enduit mes fissures de l'envie de vivre et cette joie de la vie et mes musiques d'éternelle et mes cycles de montagnes russo-hormonales et mes émotions tsunamis sur lesquelles je surfe rarement mais coule plus souvent qu'à mon tour tout ça c'est depuis toujours depuis toujours

    [...]

     


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  •  

    de nouveau j'ai terminé un carnet le carnet bleu bleu comme ses yeux et je me retrouve avec de la mélancolie gercée au coin des lèvres de l'enthousiasme pour les projets qui prennent peut-être forme des envies de recueil jusque sous les ongles (des envies d'ailleurs jusque dans le coeur) je me retrouve avec la lassitude d'enfermer à chaque fin de page ma vie dans du papier (entassée dans une étagère où même la poussière se fait vieille ma vie est-elle un rêve ma vie est-elle une vie?) je me retrouve avec l'appréhension du dompteur de fauves qui remet ses lions en cage mais s'interroge sur le cadenas dès le dos tourné (enfermer mes angoisses entre les pages ne les fait pas disparaître elles ont au contraire la fâcheuse tendance à me surprendre de fraîcheur au moindre retour entre les lignes fanées) je me retrouve encore une fois encore une fois éblouie de ma capacité à produire tant de mots pour au final si peu vivre

    ~


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  • elle me demande tu m'aimes mais ma folie je t'aime à en faire le tour de la terre

    (j'aime tout j'aime tous je les aime à tort et à travers)


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