• fragments

     

    aujourd'hui le début
    est-ce que j'arrive à
    comment c'est possible
    bonheur pourquoi est
    me fait mal à ne pas
    faire tout en cachette
    plus assez bien pour
    thomas - thomas
    bras on n'est plus
    à supporter et à
    pas en premier lieu
    à l'écart mais alors
    revenir!! parce que
    puisque tout se passe
    groupe on n'est plus
    l'euphorie de l'être
    mieux enfermée au
    en cachette qu'être
    pas (L'EPINE!!)
    larmes d'exister c'est
    peu et je crois que ça
    à creuser continuer à
    assise à côté de
    pourtant et pourtant
    de me sentir aimée je
    peau partout partout
    encore une fois je
    commencé le défi de
    n'ai plus envie de parler
    alors j'attends j'attends
    possible je m'en vais
    toute une vie qui sait
    tragédie personnelle je
    l'abandon du groupe
    stress intense qui me
    dans laquelle je me
    d'échappatoires (c'est


    votre commentaire
  •  

    le regard de la violette paillette qui me perce le front et me brûle les paupières je n'ose plus lever les yeux de mes touches huileuses tu sais violette ce n’est pas que je ne t’aime plus c’est juste que je ressens tout trop fort aujourd’hui c’est terrible vivre en groupe m’est trop rugueux vivre à plusieurs m’est une épreuve terrible j’ai des larmes de nouveau plein les paupières et je ne sais pas dans quels bras les verser - je ne sais même pas si je veux pleurer ou rugir de colère contre ce monde qui me tourne le dos tu sais violette nos super-héros sont partis en CONFIDENCE, ce lointain pays pour lequel je ne possède plus de passeport plus de visa plus de tampon valide alors ça y est je ne suis plus digne d’écouter je ne suis plus qu’une oreille percée posée au sol en attente de cœurs prêts à s’entrouvrir mais face à moi il n’y a que vos colonnes vertébrales molles et sans rêves sans rêves

     


    votre commentaire
  •  

     sur les pages épaisses criblées de tous petits points gris là je peux écrire à l'encre bleue bleue sans percer le papier (même si les mots sont très lourds très lourds la page tient le coup elle cache tout sous sa peau pastelle tachetée)

     

    sur les pages blanches blanches fines il faut écrire l'amitié (toujours) l'amitié fine il ne faut pas écrire sur l'épine qui se plante dedans mes jours il ne faut pas écrire sur le chardon qui me déchire l'amitié il faut juste écrire le mot amitié en attaché en italique sans se poser de questions sur nos liens posthumes il faut écrire l'amitié avec des stylos à l'eau (puisqu'on n'aura jamais le parfum des toujours quand sur ta main tu promènes mon sang dans de petites béquilles) il faut écrire l'amitié avec des stylos à l'eau suffisamment claire pour ne pas déchirer le papier affamé par le manque cruel d'amour (pourquoi tu ne te confies plus à moi?)

     

    sur l'ordinateur gris le tout petit petit au clavier si confortable au clavier en forme de canapé (j'ai écrit tant de poèmes sur ces touches tant de pages tu me dis cinq cents je te dis mille j'ai écrit plus de mille milliards de poèmes) sur l'ordinateur gris il faut écrire en automatique comme une machine à écrire fantôme (mais je suis une machine à écrire fantôme, moulue de pièces rouillées parfois j'écris en boucle seules certaines touches sont disponibles à mes pensées empêtrées dans de mauvais réflexes)

     

    sur la peau il faut écrire à l'eau de mer (lâcher la culpabilité arrêter d'écrire pour de vrai sur cette peau qui ne m'a jamais rien fait sinon oublier de cicatriser) il faut poser à l'eau salée les parfums des amours dans les creux de l'âme (le petit trou sous les intercostaux toujours le même tu le connais à force) (je me rappelle la force de l'incommensurable olympique pour me forcer à finir ce texte) il faut écrire à l'eau de larmes à l’eau de l’âme les morceaux d’humanité que l’on s’arrache pour arriver à continuer à faire semblant de vivre il ne faut plus tacher d’encre le bout des seins seulement du sel sur peau de marbre

     

    sur les cicatrices écrire avec une écharde écrire au feu de bois des mots feux follets brûlés embrasés à peine prononcés - sur les cicatrices enfumées il faut en finir avec ce parfum de souvenirs mélancolie rance qui colle à la peau il faut écrire au détergent de nouvelles amours il faut écrire à l'alcool coffre au pétrole dur de nouvelles manières d'aimer


    votre commentaire
  • à vivre en travers en dehors à côté des jours

    le temps file si vite qu'il a le goût d'amertume et de chimay rouge (ou bleue, déjà je ne sais plus)

    (je rêve de la fille au chat noir depuis tant de nuits)

    (je rêve aussi de la fille-violette-paillette et de la fée toulousaine, je virevolte dans leurs désirs mêlés aux miens)

     

    mais j'ai décidé hier

    de t'écrire

    une fois par jour

    pour tout le mois de mai

    (en mai fait ce qu'il te plait)

    (il paraît)

    une fois par jour

    je viendrai me glisser

    tout souplement

    dans la salle souterraine

    aux touches grasses qui cliquent et cloquent

    une fois par jour

    pour t'écrire

    la beauté de la vie

    qui s'écoule 

    s'écroule

    sous mes cheveux de poupée rousse

    une fois par jour

    pour réapprendre

    encore encore encore une fois

    à écrire


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique