• Le ciel est bleu,

    Soyons heureux.

    Les oiseaux au firmament

    M'envoûtent de leur chant.

    Je croise une fée

    Qui ne m'a jamais parlé.

    Elle m'entraîne derrière elle,

    Légère comme une hirondelle.

    On ne m'a plus jamais revue.

    J'avais disparu,

    Ne laissant derrière moi

    Qu'un myosotis bleu.

    Le code entre nous deux,

    Entre toi et moi,

    Le jour où tu m'as juré

    De ne jamais m'oublier.

    Tu m'avais promis.

    J'étais heureuse moi.

    Je t'avais dit :

    << Ne m'oublie pas... >>


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  • Une vieille maison, un grenier,

    Une malle de déguisements,

    Un foule d'objets oubliés,

    Un calendrier à événements.

    Une nappe à carreaux,

    Une odeur de feu de bois,

    Un petit ruisseau,

    Un fantôme qui ne se montre pas.

    Des souvenirs par poignées,

    Qui tourbillonnent dans mon esprit :

    Je suis comme hypnotisée.

    Mais qu'est-ce qui m'a pris ?

    Ouvrir la boîte de Pandore

    Etait une idée bien mauvaise.

    Désormais je m'endors

    Tout les soirs mal à l'aise.

    Quitte à plier

    Sous les souvenirs,

    Plutôt que pleurer,

    Autant mourir...


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  • Les étoiles brillent

    Comme des épingles dorées.

    Je pars en vrille

    Et ne fais que pleurer.

    La Lune est pleine

    Dans le ciel noir.

    Je suis sereine

    Dans mon désespoir.

    Un nuage est passé,

    La lumière s'efface.

    Je me sens m'envoler

    Sans laisser de traces.

    Pas un bruit,

    Dans le silence.

    Dans mon esprit,

    L'horreur mène la danse.

    Le chat a miaulé

    Devant une porte fermée.

    Avant de renaître,

    Il me faut disparaître.

    Oubliez-moi,

    Je vous en prie.

    Je ne suis pas

    Celle que je suis.

    Vous ne me connaissez pas,

    Et ne me connaîtrez jamais,

    Car dans l'au-delà,

    Les morts ne savent pas parler..

     


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  • J'ai une famille de dingue.
    Tout le monde se fait la gueule.
    Personne ne voit que je me déglingue
    Dès que je suis toute seule.
    Cette atmosphère m'étouffe,
    Et je ne puis rien faire :
    << Les enfants à la bouffe ! >>
    Je vis un enfer.
    Cet air devenu irrespirable,
    Chargé d'une tension incontrôlable,
    Se répand tel un gaz mortel
    Jusqu'à la cage de cette pauvre hirondelle,
    Recueillie un matin de mars..
    Ce qu'elle ne fit point ce jour-là,
    Hélas,
    Elle le réalisa très bien,
    D'un air las,
    S'effondrant dans un coin,
    Comme on trépasse..
    Elle mourut un soir de juin,
    Alors que plus rien n'allait bien...


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