• Hunger of the pine

     

    Les tambours contre les tympans

    ça catharsise

    - il paraît !

    Les mots cascade-chaude qui embrassent

    toutes les parties cassées de la colonne

    qui caressent les paupières

    qui balisent le sommeil

     

    On se prendrait presque pour un avion

    en partance vers mille autres endroits

    que celui-là.

    On se prendrait presque sur le fait

    en train de battre des bras

    - battre des ailes -

    le coeur gonflé à l'hélium des doubles croches

    auxquelles nos rêves se sont épinglés.

     

    Les phrases-rivières qui coulent des cils

    qui tombent du ciel

    les aquarelles de sons

    cachées au plus profond de nos silences,

    derrière une mèche de cheveux,

    une fissure de coeur,

    une enceinte enfiévrée.

     

    Les tambours qui caressent les tympans

    par à-coups de voyages et de langues étranges

    ça catharsise

    - il paraît !

     

    On finit par chanter Starmania

    sur les trottoirs, le soir,

    on s'improvise grave, joyeux,

    on joue le tempo sur les mille portes de Lausanne

    on frappe aux battants de bois toujours clos

    aux coeurs de fer rarement entrouverts

    qu'importe !

     

    On calque le tambour des oreilles

    sur les refus de toute la ville

    ça catharsise

    (il paraît !)

    « La lumière éteintePousse-moi »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :