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Esquisse.
Si je te disais combien j'ai souffert pour toi,
Tu ne me croirais pas.
Tu me dirais :
"Ce n'est pas vrai."
Et pourtant.
Pourtant, malgré les larmes,
Malgré la douleur et le sang,
Je rendrai les armes.
Je n'aurais même plus la force
De protester, de m'indigner.
Tout au plus pourrais-je poser l'amorce
D'une nouvelle amitié ?
Je n'en suis plus si sûre;
Tu m'as eu à l'usure.
C'est moi qui t'ai trahi,
Moi, et pas une autre,
Mais dans cette réalité,
Il n'y a ni méchant ni gentil...
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Commentaires
L'espoir, la naïveté, ce sont deux mots qui parfois me définissent, et qui transparaissent dans ce que j'écris. Naïf dans quel sens alors ? Naïf comme celle qui ne se rend compte de rien jusqu'à ce qu'il soit trop tard ? Ou naïf comme celle qui ferme les yeux volontairement et qui laisse rentrer l'espoir ?
Naïf ou pas, j'adore et je lis sans chercher à comprendre, les mots me prennent et me font imaginer ce que je lis et j'adore ça. Finalement, je suis naïve moi aussi ^^
J'ai une troisième définition pour naïf: quelqu'un qui voit les choses différemment comme les coeurs des enfants. Là où un adulte voit une fleur l'enfant voit une merveille délicate, fragile, inconnue.... C'est ça aussi la naïveté... Et plus on grandit, plus on la perd. Et oui cette naïveté laisse de l'espoir parce qu'elle est pure et touchante....
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Il me renvoie à quelque chose qui m'est personnel et je doute que c'était à ça que tu pensais mais bref il est bien même si je trouve quelque chose de naïf dans tes mots. Moi ça ne me dérange pas peut-être que ça le fera pour d'autres. Naïf pas dans le moment sens du terme naïf comme ce que j'écrivais au début et qui a peu a peu disparut et que je regrette amèrement je dois dire. Parce que cette naïveté laisse derrière un bel espoir et que mon écriture l'a perdu ce bel espoir depuis un peu trop longtemps à mon gout...