Sans commentaire.

"I walk around the school hallways and look at the people. I look at the teachers and wonder why there're here. If they like their job. Or us. And i wonder how smart they were when they were fifteen. Not in a mean way.
In a curious way.
It's like looking at all the students and wondering who's had their heart broken that day, and how they are able to cope with having three quizzes and a book report on top of that. Or wondering who did the heartbreaking.
And wondering why.
Especially since i know that if they went to another school, the person who had their heart broken would have had their heart broken by somebody else, so why does it have to be so personal ?" 
p. 153

Always in The perks of being a wallflower, car certains bouts du livre m'ont tellement touchée qu'il leur fallait plus de place, un article pour eux tous seuls, pour qu'ils puissent résonner aussi fort que dans ma tête,
la dernière fois.

Vous ai-je dit que ce fut un coup de coeur, entre lui et moi ?

"Charlie, we accept the love we think we deserve."
p. 27

"- He's something, isn't he ?
- He's a wallflower."
p. 40

"Anyway, Patrick started driving very fast, and just before we got to the tunnel. Sam stood up, and the wind turned her dress into ocean waves. When we hit the tunnel, all the sound got scooped up into a vacuum, and it was replaced by a song on the tape player. A beautiful song called "Landslide". When we got out of the tunnel, Sam screamed this really fun scream, and there it was.
Downtown. Lights on buildings and everything that makes you wonder. Sam sat down and started laughing. Patrick started laughing. I started laughing.
And in that moment, i swear we were infinite."
p. 42
(42 ? est-ce un mystère ? Je ne crois pas non.)

"I really think that everyone should have watercolors, magnetic poetry, and a harmonica."
p. 68

"I would die for you. But i won't live for you."
p. 182

"I think that if I ever have kids, and they are upset, I won't tell them that people are starving in China or anything like that because it wouldn't do change the fact that they were upset. And even if somebody else has it much worse, that doesn't really change the fact that you have what you have."
p. 229

The perks of being a wallflower, accessoirement Le monde de Charlie (merci Tangi ;) en français.

Ce livre est une véritable leçon de vie. Je l'ai commencé, me suis agrippée, je l'ai fini dans la soirée tellement il me correspondait. Apprendre à sourire, à réfléchir, à être, mais à 'être' de cette manière la plus juste possible, la plus sincère possible, cet 'être'-là, qui au fond n'est que nous, que moi.

Ce livre m'a appris qu'il y a des adultes qui croient toujours à leurs rêves d'enfants, à un monde meilleur, à un endroit où seuls les sourires pourraient nous emmener.

J'ai envie de faire partie de ces adultes-là. De me battre pour garder cette part de moi qui, après tout, ne demande qu'à y croire.

"Le dénigrement de ceux que nous aimons toujours nous en détache quelque peu.
Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains."
p.369

"Il y a toujours après la mort de quelqu'un comme une stupéfaction qui se dégage, tant il est difficile de comprendre cette survenue du néant et de se résigner à y croire."
p. 420

J'ai fini Mme Bovary !

Et dans la foulée, deux autres livres, juste ce week-end.
Quand on s'ennuie de sa vie, on se cherche dans celle des autres.

À quoi sert de se filmer si on ne chante pas aux éclats ? Pourquoi sortir si ce n'est pas pour applaudir les autres ? Pourquoi ricaner dans le dos de ceux qui crient ?
Oui je chante faux, mais à pleins poumons, et oui j'ai l'air parfaitement ridicule, mais au moins je danse, je n'ai pas l'air d'une poupée en carton, cachant sa swagitude ultime derrière des regards complices. Complices et rudes à encaisser. Oui je hurle beaucoup, et je termine tous les applaudissement, et je m'époumone, et j'encourage. Qu'importe que je ne les connaisse pas !
Oui je le fais de travers, mais au moins je vis.

Je vis à cent à l'heure, ou au moins au fond des choses.

Et c'est dans le canapé, dans le velours de la nuit tombée, dans vos regards de métal, que je me demande, oh!
Beaucoup de choses.

Pourquoi vos regards me blessent-ils tant ?

Et pourquoi je vous aime, alors que je ne vous apprécie pas ?