• Fleur des vents,
    Insolente,
    Sous la pluie,
    Elle se rit.

    Se rit de nous, pauvres corps emmêlés,
    Sans souvenirs ni sourires ni secrets,
    Pauvres fantômes, perdus, égarés,
    Entre la nuit et le jour, la haine et la vérité..

    Et elle se plaint, tempête,
    Rit encore et son rire nous hante,
    Tant il est fort, tant il est vain,
    De voir le silence qu'il complète..

    Les non-dits et les attentes,
    Qui resteront comme en apesanteur
    Dans l'air trop lourd qui nous entoure,
    Je les vois, moi, ces mots trop faux qui flottent autour de toi,
    Comme pour se donner la prétention d'exister, un instant, à nos côtés...

    Mais s'ils sont vides, qui sommes-nous pour alors oser remplir ce plein ?
    Ce plein plein de vide, d'êtres de néant, de mots flottants,
    Entre deux airs et deux univers, deux atmosphères,
    Qui sans coïncider coexistent à l'encre et l'orée de mes vers...

    Assommée par une planète, dans un champ est tombée
    La fleur qui de nous cruellement se rit.
    Fauchée par une comète, elle est venue, cette fleur,
    Nous heurter en plein vol en pleine danse en plein coeur,
    Par des mots violents, violents comme nos vies.

    Pour l'image -> Adieu et à demain (comme d'hab' ;)


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  • "Colère, comme de la couleur criée."

     

    J. Sacré


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  • "Un terrain vague, de vagues clôtures,
    Un couple divague sur la maison future.."


    Bénabar ~ Quatres murs et un toit


    Bénabar ~ Quatre murs et un toit


    Voilà, à part ça, je déménage, encore...

    Voyons le bon côté des choses :
    je serai même pas restée assez longtemps dans cet appart pour m'y être attachée.

     

    Faites pas attention au ton très satirique, c'est juste que ça me tourneboule l'intérieur, et que ça me rend très.. amère/cassante/froide/& désagréable mais je suis déboussolée.

     

    Merci à Akwoo et Sloth pour l'image.


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  • Bonjour/Bonsoir/Debout tout le monde ! Selon le moment de la journée où vous lisez cet article.

    Aujourd'hui, deuxième coup de gueule/grande question/truc qui ronge de l'intérieur, après l'article sur le mélange poésie/substances psychotropes. (comment ça t'as pas lu ?! Mais clic vite ! ;)
    (D'ailleurs promis, je m'attelle bientôt à répondre convenablement à vos belles (et longues!) réponses en réaction à ce post)

    Ce soir, je voudrais aborder un thème qui me tient à coeur, puisque qu'il se rattache profondément à l'écriture, mais aussi parce que je l'ai déjà vécu plusieurs fois et pas que dans le bon sens. Ce soir, mesdames et messieurs, en exclusivité et seulement pour vous : le plagiat !

    Pour situer mes maigres définitions de ce vaste terme (et pour éclairer les lanternes de certaines personnes qui ne connaîtraient pas (ENCORE) ce mot), le plagiat consiste à faire passer un texte qui n'est pas de vous pour le vôtre. Du style, je passe sur un blog (prenons le mien pour cet exemple), je trouve un texte qui m'a l'air sympa, pas très long, quatre-cinq vers, pas signé, il me plaît, alors !
    Je le copie-colle sur mon propre blog, j'enlève le vers qui me plaît le moins, et tant qu'à faire je le mets en description de mon profil, allez !
    SAUF QUE. Dès le moment où votre doigt a appuyé sur la touche "coller", sans y mettre l'auteur, cela, mon cher public, s'appelle du plagiat. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

    Que c'est douloureux. À la fois pour les gens qui, en se promenant sur le net, trouvent des fragments (même pas fichus de garder le poème au complet!) de leurs textes, parfois sensibles, du moins personnels, placés comme ça, juste parce que "c'est une phrase qui fait classe" (!). Mais c'est douloureux aussi pour les plagieurs. Le coup de gueule de l'auteur peut être violent (et je m'en excuse d'avance, je sais que personnellement je mords facilement quand on touche à mes textes.), mais parfois la punition peut être bien plus sévère qu'une simple engueulade virtuelle.. On ne compte plus les étudiants dont la thèse est refusée pour cause de plagiat (et trois ans de perdus, trois!), les profs d'uni qui sont destitués à cause d'un bête copier-coller ("mais je ne savais pas!"), les hommes politiques dont la carrière est entravée par un simple "emprunt" pendant leurs études...

    Attention néanmoins /!/. Je ne dis pas non plus que mes textes sont chasse gardée/interdiction formelle d'y toucher/arrière, chacal !
    Je sais pertinemment que, ayant un blog public et en postant directement sur internet, c'est utopique de vouloir garder mes poèmes secrets et confinés ici, mais je demande simplement le respect de l'auteur.
    Par là je veux dire deux choses :

    - d'abord demander. Demander la permission au propriétaire/auteur du blog/texte, si ce serait possible d'emprunter un poème qui vous a particulièrement touché, marqué, ou que sais-je. [Quitte à en rajouter une couche et dire à quel point vous trouvez cette prose brillante et magnifique, d'un éclat mordoré effacant le reste de cet univers ! (n'hésitez pas à en rajoutez, les poètes sont extrêmement narcissiques... //JOKE//]

    - Ensuite, citer la source ! Le poème a une source, il vient de quelqu'un, derrière les mots il y a une personne qui a ri, pleuré ou souffert pour les écrire ! Et c'est injuste de s'approprier le fruit de ce labeur, de cette souffrance, parce qu'on n'y pense pas, qu'on a la flemme, ou parce qu'on a simplement été mal éduqué et qu'on n'a pas compris le sens du mot VOL. Car oui, mesdames, messieurs, le plagiat est un VOL ! Purement et simplement.

     

    Plagier, c'est faire passer pour sien un texte qui ne l'est pas.
    Citer l'auteur, mettre des guillemets au début et à la fin du texte pour montrer que ce n'est pas de soi, indiquer la source du poème, ce n'est pas du plagiat, c'est un partage, et ça c'est admis, autorisé. Il suffit de demander à la personne si ça ne l'embête pas, et, je vous promets, lorsque c'est demandé gentiment, que la demande est claire et concise et bien étayée, on accepte très facilement.

    Voilà.
    Si j'ai ressenti le besoin d'écrire cet article, c'est parce que récemment j'ai retrouvé (comme vous avez peut-être pu le comprendre), un bout d'un de mes poèmes utilisé comme simple phrase de description sur un profil eklablog.
    Sincèrement, ça m'a blessée. Le fait que quelqu'un puisse s'approprier mes mots, comme ça, sans en avoir ressenti la moindre parcelle, la moindre lettre, comme je l'ai fait quand je les ai écrit, ça m'a blessée.

    J'espère que grâce à cet article certains d'entre vous le comprendront et changeront de comportement.
    Je vous promets, on peut être un plagieur, et s'en repentir. C'est même la meilleure chose que je vous souhaite 


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