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Trisyllabique
Et mes mots,
s'accrochant,
au bitume,
disparaissent,
simplement,
sans un mot.Et mes maux,
amplifiés,
par la vue,
de ton sang,
sans un mot,
me torturent.Et le rythme,
de ton coeur,
qui sous moi,
me réchauffe,
ne sait plus,
me donner,
le sourire.Le sourire ?
J'l'ai perdu,
sous un arbre,
dans la rue,
le bitume,
l'a mangé,
sans un bruit.Et mes mots ?
Forts de toi,
ils ont pris,
le silence,
trop lassés,
de mes maux,
bien trop grands,
et trop forts,
pour moi.
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