Bonjour/bonsoir, petits peignoirs !
Comme vous me faites tous l'immense honneur de me lire et de me suivre,
je me dis que c'est mon devoir que, de temps en temps, vous donner quelques nouvelles...

Car oui, comme vous l'avez certainement remarqué, ce petit blog est en train de bouger.

Je le tripatouille, je cafouille, et je recommence.
Je teste.

Au demeurant, d'énormes merci au blog Spiritual Screen et à son créateur, pour m'avoir permis de replonger dans les codes en douceur. Tous ces coins arrondis, ça vient de lui !
Sincèrement, aucune explication n'aurait pu être plus concise et claire.

Pour les plus observateurs, une nouvelle rubrique est née, il y a quelques heures.
Elle s'appelle Bouts de papier,
passez y faire un tour, si vous êtes tentés.

Je pense que je vais encore essayer de tout casser, et de tout reconstruire, j'aimerais arriver à quelque chose qui me plaise, et le chemin est long, bien qu'il me plaise.
N'hésitez pas à commenter, et à me dire ce que vous, vous préférez !

Sinon, vous savez ce qui m'attend cette année ?
Ma dernière année de lycée, un retour pour la dernière fois à Paris pour Poésie en Liberté, mon permis.
Beaucoup de livres, des voyages jusqu'à Metz, des cours de théâtre, mais surtout, surtout, des mots.
Beaucoup de mots.

Des amis aussi, des rires, des examens, des voyages, des coups durs, des coups de cafard, de hasard, de la légèreté, et beaucoup de candeur. De la tendresse et des caresses, des baisers et de la douceur, de l'amour.
De l'amour, mais des larmes aussi, certainement, des chagrins et des colères, des peines et des regrets, de l'amertume, de la honte. Et de l'espoir.
Beaucoup d'espoir.

Vous savez ce qui m'attend ?
Des post-its et des pense-bêtes, des soucis et des injures, des coups de fils et des coups de couteau dans le dos, des coups durs, du pain perdu et tes souvenirs que je sème. Petit à petit.
Il y aura aussi de l'oubli sur ma route, de l'absinthe et des lantaniers, des lampadaires et des jours de fête, des jours d'ivresse et des nuits d'amour, il y aura des toujours, des plus jamais et des encore,
mais encore une fois, il n'y aura pas que ça.

Dans cette année nouvelle il y aura des oiseaux, des mots trop beaux et des regards trop hauts, des histoires de comètes et de vols de pensées, des étoiles à compter, de la poésie à conter.
Du rhum, et de la vodka à l'orange. Des feux d'artifice.

Des feux tout courts, des feux de joie et du feu dans nos yeux, des bougies et des lanternes,
une tombe, un cimetière, et ton souvenir posé par terre.

De la douleur, peut-être, mais des photos surtout, des albums, des sourires, et du rire en morceaux, du sucre de canne, et des clafoutis aux cerises du jardin. Il y aura tes mains, ça j'en suis sûre, puisque c'est pour elles que j'apprendrai à conduire.
Des pâtes au petit matin, de la pizza au nutella, il y aura toi, moi peut-être, si je n'oublie pas d'y être.

Ce qui est sûr c'est qu'il y aura du temps, du temps à n'en plus savoir que faire, et qui pourtant, si on le perd de vue, ne fera que s'enfuir au premier regard, sans égards.
Il y aura des centaines de jour à partir de maintenant, des centaines de jours, et pourtant ?
Dites-moi ce que vous comptez en faire ?

Un peu de pluie, ou un peu de poussière ?

J'ai l'âme en morceaux, et trois cent soixante cinq jours pour la recoudre.
Pour laisser passer tes pensées, à côté, pour oublier ton sourire et la distance.
Au fond, tout ça, ce n'est qu'une éternelle danse,
une vulgaire danse de salon,
où on virevolte, éternelle litote,
entre les oui et les non.

Une année a passé, une autre passera.
Mes 18 ans approchent à grand pas.

Et je ne suis même pas fébrile.

Non, ce soir j'ai l'âme tranquille.
Puisqu'entre les oui et les non, j'y ai casé un prénom.
C'est le tien captain.
Un prénom, et un merci, en lettre d'or,
tellement grand dans ma tête que sur le papier il brille encore. ~