• La mer

     

    Je décline je me déchire je me découds je me découpe je me vide de ma ouate je me détend je me défile

    Je me décline en quatre fois six temps je m'écrie et je m'écris, je me décris en deux temps trois mouvements les yeux fermés le corps fermé la main fermée sans y penser

    C'est alors que je m'arrête et que tu m'arrêtes que tu me fixes alors je me détache et toi tu m'attaches avec tes yeux de chat persan de chat puissant de chat filant comme les étoiles

    C'est alors le f de la folie, j'écris je crie je fuis je me défile et je défile dans la rue fière dans la nuit froide dans la bière alanguie et dans les conversations en cuir et dans le parfum de tes cheveux

    Je m'attache à tes yeux couleur de nuit couleur d'étoile couleur de feu couleur de rêve, tes yeux plein d'étincelles tes yeux plein de poètes, tes yeux d'amoureux qui se noient dans le bleu

     

    Je fuis tu me fuis on s'enfuit et tout finit même la nuit; le matin le ciel est bleu comme tes yeux.

     

    « Entre les heures et les mursToujours »

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