• Green day.

    Marre.

    Envie de chialer à en déchirer mes paupières.
    Envie de courir jusqu'à ce que mes pieds ne touchent plus terre.
    Envie de partir ! De fuir ces mots qui tracent
    Dans mon coeur, en grandes lettres de feu,
    Le mot barrière, tandis que le mot foi s'écroule.
    J'avais foi en toi.

    Et voilà que l'imparfait s'en vient tronçonner mes rêves.

    Envie de fermer les yeux.
    Simplement.
    De m'en foutre.
    Comme si tu ne m'atteignais pas.

    Mais j'ai le coeur trop grand pour ça.
    J'ai les bras prêts pour t'enlacer,
    Qu'importe si tu me repousses.
    Je suis là.
    Tu souffres, je t'aide.

    Même si tu ne veux pas !

    Alors tu parles, et mon coeur s'ouvre.
    Il s'ouvre pour recueillir tous ces petits morceaux de toi.
    Ces morceaux que tu sèmes, ces doutes que tu plantes,
    Ces reproches que tu ne dis pas.
    Et moi je t'écoute.

    Je t'écouterai jusqu'au bout si cela te ferait sentir mieux !

    Et j'enfourne tout à l'intérieur de moi,
    Espérant secrètement éponger ta douleur
    En la faisant mienne.

    Espérant te donner le sourire,
    Qu'importe si dans l'aventure je perds le mien.

    Mais ce n'est que mon poing sur ton genou.
    Ce n'est qu'un mal de ventre banal.
    J'accueille tes mots même s'ils me blessent,
    Même s'ils me font souffrir,
    Et oui je souffre,
    Et toi tu n'en fais rien.

    Mes mots et mes gestes ne font que ricocher sur ta carapace.
    Aucun ne t'atteint.

    Tu pleures, mais derrière une vitre de glace.
    Et même mon coeur ne sait pas la franchir.

    Pourtant je le ferais.
    Je l'aurais fait
    Si je n'avais pas été si sûre de me faire refouler
    À l'entrée
    Comme quand on n'a pas sa carte d'identité.

    Comme si je n'avais pas la bonne identité pour t'aider.

    Et lorsque la cloche sonne,
    Il ne reste rien.

    Pas un sourire de ta part.
    Pas un mot doux.
    Pas un geste.

    Juste une fuite.

    Et un trou dans mon coeur.

    Là où j'aurais voulu t'accueillir
    Pour panser tes blessures;
    Là où j'étais prête à t'accueillir
    Si tu avais accepté mon aide.
    Là où je t'avais fait une place,
    Une grande, une belle !

    À cette place, il ne reste
    Que des miettes de moi.

    À trop t'avoir écouté je me suis effacée.

    J'ai nié l'existence de ce que je suis.
    De ce que j'étais
    Avant
    Que tu ne parles.

    « Regrets.Adieu et à demain. »

  • Commentaires

    1
    Samedi 15 Juin 2013 à 14:07

    Le poéme est très beau ! C'est toi qui les écris ?

    2
    Samedi 15 Juin 2013 à 16:33

    Oui, c'est moi !
    Merci beaucoup pour ton compliment, ça me touche beaucoup quand on me dit apprécier ce que j'écris ^^

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