• Je suis enfermée.
    Enfermée.
    Volontairement je me suis laissée prendre au piège.
    Je l'ai laissé me capturer.
    Me ligoter.
    Me tenir tellement serrée que j'en ai du mal à respirer.
    Il me tient.
    Il ne me lâchera pas.
    Il me l'a dit.
    Moi non plus je ne bougerai pas.
    Je resterai là, à ses côtés.
    Je resterai là.
    Avec lui.
    Je lui crierai tout ce qu'il m'inspire.
    Je lui hurlerai ce qui est tatoué au fond de mon cœur.
    Je le graverai dans la pierre.
    Je ne lâcherai rien.
    Je ne le lâcherai pas.
    Parce que je l'aime.

    Parce que je suis prisonnière de ses bras.


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  • Et c'est délicatement que j'ai posé à ses pieds
    Toute la gentillesse contenue dans mes sourires.
    Et, agenouillée humblement devant ses pieds,
    Je lui ai demandé de me pardonner pour me laisser continuer à vivre.

    Le fera-t-elle un jour ? Me libèrera-t-elle de ce poids ?
    Pourrais-je un matin me lever sans penser à elle,
    Me coucher le soir sans s'imaginer son visage ?
    Car insidieusement et tous les jours la culpabilité alourdit chacun de mes gestes..

    Vraiment ? Un jour le pensera-t-elle vraiment ?
    Dira-t-elle ces mots que depuis un an j'attends ?
    "Va, je ne t'en veux pas, continue ta route.
    Relève-toi. Aide-en d'autres. Et bats-toi."

    Les dira-t-elle vraiment !?

    Je l'espère. Mais plutôt que de me battre contre ces moulins parsemés,
    Je laisse le temps t'effacer de ma mémoire.
    Doucement, doucement, sans un heurt, je déposerai un jour à tes pieds
    Le mot fin, le dernier mot de notre histoire.

    Les fantômes ne savent pas parler.


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  • Dans le bleu du bleu du ciel, j'ai hurlé mes blessures.
    Hurlé que la vie ne m'allait pas, qu'on n'était tous que pourriture.
    Dans le bleu du bleu du ciel, j'ai repeint les nuages de mes rires
    Pour y dissimuler mes larmes parce qu'il m'a appris à mentir.

    Dans le rouge du rouge du sang, j'y ai noyé mon bonheur,
    Ma joie, mes espoirs mes illusions pour en nourrir ma douleur.
    Dans le rouge du rouge du sang, j'ai écrit à en assécher mes stylos,
    Écrit ton nom pour pouvoir l'effacer, écrit le sien pour le rendre plus beau.

    Dans le noir du noir de mon cœur, il y a caché ses secrets,
    Dépositaire d'une lumière d'une rancœur, disparue à jamais.
    Dans le noir du noir de mon cœur, je l'ai laissé y entrer
    Il a balayé arraché asséché mes pleurs, et j'ai appris à l'aimer...


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  • "Je ne sais où va mon chemin,
    Mais je marche mieux quand ma main
    Serre la tienne."

    A. de Musset













    Peut-être que je ne suis pas
    Celle que je devrais être
    Mais je voudrais devenir
    Celle qui t'aimera
    Un peu plus chaque jour.
    Je voudrais devenir
    Celle que tu aimeras toujours
    Pour toujours t'aimer
    Chaque jour un peu plus. 

    Me laisse pas tomber 


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