• Si je te disais combien j'ai souffert pour toi,

    Tu ne me croirais pas.

    Tu me dirais :

    "Ce n'est pas vrai."

    Et pourtant.

    Pourtant, malgré les larmes,

    Malgré la douleur et le sang,

    Je rendrai les armes.

    Je n'aurais même plus la force

    De protester, de m'indigner.

    Tout au plus pourrais-je poser l'amorce

    D'une nouvelle amitié ?

    Je n'en suis plus si sûre;

    Tu m'as eu à l'usure.

    C'est moi qui t'ai trahi,

    Moi, et pas une autre,

    Mais dans cette réalité,

    Il n'y a ni méchant ni gentil...


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  • Viens.

    N'aie pas peur de cette main qui se tend vers toi, de ce sourire qui s'illumine en ta présence.

    Viens là.

    N'aie pas peur de l'inconnu dans lequel tu plonges, et des questions qui t'assailleront dès le premier pas.

    Viens à moi.

    N'aie pas peur des paroles pleines de sens, des silences ou des reproches à demi-mot.

    Viens vers moi.

    Prend ta place dans cette ronde immense et laisse-moi guider tes pas vers une autres lumière. Une lumière diffuse qui éclairera ta vie d'un espoir nouveau. Un espoir étrange, mélancolique et joyeux, qui attriste en même temps qu'il réconforte. Un espoir tout simplement à notre mesure.

    Viens...


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  • J'ai mon brevet demain...

    Gros coup de stress !

    À l'aide !


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  • Un jour, lors de l'un de mes rêves,

    Je décidais de faire comme pour Ève :

    Créer une nouvelle espèce

    À partir de celles que la Terre portait.

    Je décidais pourtant de ne rien faire de parfait.

    Je pris en premier les yeux d'une tigresse,

    Je rajoutais quelques louches d'humour

    Et une pincée d'intelligence.

    Je n'oubliais pas l'amour,

    Tout en omettant la vengeance.

    Deux cuillères de beauté,

    Quelques taches de rousseur,

    Des écailles colorées

    Pour vivre en profondeur.

    Je lui rajoutais aussi des ailes,

    Pour qu'elle puisse visiter les quatre coins du Ciel.

    Elle eu des pupilles d'un noir abyssal,

    Héritées d'un terrible animal,

    L'instinct d'un loup,

    Quelques jolis bijoux.

    Et à la fin de la préparation,

    Un flacon d'imagination...

    Je laissais mijoter un moment,

    Me demandant quel serait le résultat.

    Je l'espérais joli, cependant,

    Je me demandais subitement pourquoi ?

    Pourquoi ai-je subi la tentation

    De créer un nouvel être ?

    Peut-être que sous l'effet de l'excitation

    Je ne suis plus de moi-même le maître ?

    Lorsqu'elle sortit enfin du fourneau,

    Elle ne dit d'abord pas un mot.

    C'était un peu comme un gâteau,

    Où l'on rajoute des ingrédients.

    Il est sûrement très beau,

    Mais avec ce qu'on a mis dedans

    Est-il encore digeste ?

    Je la regardais de haut,

    Sans esquisser un geste.

    Le silence gouttait comme de l'eau.

    C'est elle qui a parlé.

    Elle a brisé d'une phrase

    La glace entre créature et créateur.

    Elle m'a dit : "Jure,

    La prochaine fois, de me laisser en stase."

    Elle m'a ensuite demandée :

    "Puis-je ?"

    La goutte coulait le long de la tige.

    Et on lisait la question

    Au fond de ses yeux.

    À son interrogation,

    Je répondis : "Tu peux."

    Elle s'est alors envolée

    Déployant les ailes dans son dos,

    Les ailes dont je l'avais dotée.

    Je n'avais rien vu d'aussi beau.

    "Adieu..."

    Ai-je cru un instant lire dans ses yeux...


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