(jour 14) à toi. la clara de sel et de sable la clara d'ombre et de secrets aux itinéraires dissimulés aux mensonges dans le demi-jour au corps froissé au petit vélo rose aux roues diamètre 25, taille si inhabituelle dans le monde des bicyclettes il faut...
Lire la suite(jour 13) incendies je lis ce mot à chaque fois avec la même intensité et le même rythme que dans la chanson de notre-dame-de-paris, déchiré, je suis un hom-me dé-chi-ré, je suis un hom me dé chi ré in cen dies je le lis de la même manière, incapable...
Lire la suite(jour 12) la recette du pain perdu il faut casser deux oeufs et deux âmes dans un saladier ébréché fouetter les folies furieuses en mousse douce laisser reposer au moins une nuit à froid sans les larmes il faut mélanger deux cuillères à soupe de sucre,...
Lire la suite(jour 11) mon visage une rose des vent, les éclairs glissent de mon nez à mon front, bientôt je lève les yeux pour les voir pourfendre le ciel. dans le noir un peu trop noir je ne suis qu'une tâche grise pas assez grise. il faudrait être plus pâle pour...
Lire la suite(jour 10) c'est le grand silence, aujourd'hui les mots me fuient puisqu'enfin j'ai laissé certains sortir qui sait le temps qu'il nous faudra désormais pour colmater la brèche, désinfecter les souvenirs, rapiécer la confiance, rattacher nos mains l'une...
Lire la suite(jour 9) quand tu dis ruines je pense que reste-t-il de nouset la question est encore si fraîche si douloureuse si neuveque je n'ose pas encore la regarder en face et lui planter dans le ventre ma réponse: rien il ne reste rien de nous tes rires et tes...
Lire la suite« Pour qu’une chose soit intéressante, il suffit de la regarder longtemps » G. Flaubert (jour 8) tout un univers dans un grain de sable. souvent, l'immensité de la plage m'effraie. c'est très petit une plage. c'est cloisonné finalement, on a beau dire...
Lire la suite(jour 7) je geins et je soupire, dans ma nuque les câbles qui me servent d'échafaudages se tendent et se resserrent chaque jour un peu pluson pourrait me croire plus solide, plus ancrée, mais à chaque tour de clé je deviens aussi et surtout plus sensible...
Lire la suite(jour 5) demain déjà le grand départsi vite tout s’est enchaîné pour m’emmener à aujourd’huije n’ai pas encore eu le tempsde prendre ma respirationalors je me coule dans le très grand flux des jourset j’attends, si fort et si impatiemment,les grands moments...
Lire la suite(jour 4) qui monte une fois sur un ours n'a jamais peur - mais qui a peur des ours jamais ne montera dessus c'est le grand jeu des amants effarouchés empruntés qui s'empêtrent dans leurs habits d'apparat trébuchent sur leurs fanfreluches apprêtées; ils...
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