Eklablog
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"le papillon dans l'épuisette croyait avoir mis ses plus beaux bas résille." gabor

hardcore kindcore

(jour 7) - le bruit

ce jour-là je suis partie sans un bruit sans une excuse, sans adieux, sans prévenir avec pour tout bagage une larme et un sourire et pour toujours gravée : la consistance de la lumière qui tombait par la fenêtre j’espérais que tu allais comprendre mes...

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(jour 2) - fantômes

c’est le son d’une ambulance qui ne hurle que sous mes cils souvent je me demande pourquoi tu ne l’entends pas ? ce sont les cloches du temple – qui ne peuvent sonner de là où je suis le temple est à plusieurs centaines de kilomètres leur tintement pourtant...

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(jour 6) - cinq fois

cinq fois c’est le nombre de jours où je vais devoir m’harnacher de courage, empoigner mon vélo et courir sur les toits de lausanne, rouler de la montagne à l’eau, d’une traite ; cinq fois c’est le nombre de fois où je vais franchir la grande porte rouge,...

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(jour 5) - grandir

souvent j’écris : je grandis. rarement pourtant j’ose prononcer ces mots à voix haute. rendre tangible cette réalité que pourtant j’expérimente souvent au travers de mes textes : je grandis. de ma croissance résolument non-linéaire je retiens : grandir...

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(jour 1) - les murmures

il n’y aurait pas pu avoir de titre plus doux que celui d’aujourd’huipas d’accroche plus tendre que celle-cic’est qu’il faut des mots de coton pour inviter à l’écriture retourner à l’écriture, revenir à l’écriture août nous étouffe, et pourtant sous la...

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avril - 1

enfumés, enfermés, c'est toujours ta main qui berce mes côtes c'est toujours ton souffle qui recouvre le mien ton rire qui broie mes silences qu'elle est pesante cette valse lente des jours qu'on égrène et qu'on enfile les uns après les autres le long...

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mars - 2

il te faudra rester à mes côtés si tu veux me lire encore rester le long de mes côtes et subir la longue rengaine - litanie de mes cicatrices encore ouvertes jamais recousues suantes du pus des affaires vieillissantes - c'est comme un caillot d'encre...

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novembre - 1

au vent qui nous emporte comme des feuilles loin de la rive je donne mes pétards et mes fantômes et tous mes colliers de rides ton pied qui quitte la dernière marche est un pâle substitut aux adieux de bruits et de larmes aux adieux des gens heureux

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mars

il faudra souvent se dire je ne demande pas la permission à personne d'autre que moi-même la flamme qui à chaque fois m'étreint trop peu souvent m'embrase suffisamment pour me décider à tout brûler, enfin de mes deux mains percer leur empreinte sur ma...

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février

je me rappelle de l'homme dentelle qui me fustigeait de ne plus écrire alors qu'il embrassait à pleine bouche sa nouvelle manie de se rendre invisible je lui demandais souvent je te dois ma vie griffée sur du papier tandis que tu choisis de ne plus vivre...

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