"Même quand l'oiseau marche on sent qu'il a des ailes." Et lorsque l'oiseau est parti, que peut-on en dire ? Lorsqu'il a quitté le nid, quand on ne distingue plus dans la poussière de sa chambre aucune trace de passage, quand les kilomètres le dissimulent...
Lire la suiteL'écriture, ce faux journal qui soulage et désespère, cette poésie intime qui dévoile et égare, l'écriture, ce fardeau qui égaye et déchire.
Lire la suiteLe nuage au goût de soleil à l'odeur d'opium qui me hante La sans-emprise sur laquelle le temps glisse et n'accroche pas La mère de toujours pour toujours
Lire la suiteL'oubli de toi jour après jour après jour après jour ton odeur qui se flétrit et se fane et se rabougrit ta présence en transparence qui rétrécit L'oubli de toi tes mains en pointillé dans ma mémoire trouée jour après jour après jour après jour ton sourire...
Lire la suitec'est moi sans toi moi sans toi moi sans toi tant et tant de mois sans toi
Lire la suiteJe ne veux pas écrire de lettre, je n’écrirai pas de lettre, je ne veux plus écrire de lettre je veux être capable de me mettre en face, de toi, en face de toi, les yeux presque dans les yeux, la gorge qui pulse dans le ventre, le ventre qui bulle dans...
Lire la suite16 grains de beauté 1 infinité de taches de rousseur 9 ongles coupés court 1 ongle cassé, au bord en forme de vague (comme la mer comme la mer) 2 petites plaques d’eczéma (ah les orties ah les orties) 3 cloques 4 cals (juste sous les majeurs et les annulaires)...
Lire la suiteValium, c’est de l’hélium en voyage, une valise qui s’ouvre sur la mer, les vagues pour apaiser les petites brûlures qui ne cicatrisent pas, valium, c’est un nom étranger pour un gaz qui ne s’appartient pas, ce sont des décibels pointus qui tapissent...
Lire la suite"Il connaît un vieux qui a connu un aïeul qui connaissait un ancien qui a connu un royaume qu’on appelait jadis Brume…" ~ Brume Les anciens seuls parlent encore de toi, quand leurs cœurs sont lourds et que la nuit a le goût de l’eau de vie de poire et...
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