• Poudre de bang-bang / éclair(e-moi)

    Bonjour bonsoir, amis passoires !
    Cette nuit, pour vous seulement, je vous envoie deux poèmes automatiques -même la formule je l'adore- !
    Pourquoi ces deux-là ? Parce que le premier est mon tout premier essai d'écriture automatique; et il n'est vraiment pas beau -oui, c'est une raison valable, je l'affirme-. Le deuxième, c'était la première fois que je décidais de réécrire un poème. Réutiliser le même thème, les même idées, exactement les mêmes ! pour créer quelque chose de différent.
    Et c'est pour cette interaction entre ces deux textes -ils se suivent d'une certaine manière; s'imbriquent d'une certaine autre- que je voulais vous les envoyer.

     

     

     

    poudre de bang-bang

    Play the game
    forget me not
    et laisse les mots tomber
    tomber les masques
    et haut les coeurs !
    Petits blaireaux.
    powerful colors
    BANG.
    dansant dans ma tête
    sans sens
    sans raison
    regarde maman !
    sans les mains !
    play the game
    hit repeat
    lance ta musique
    et retiens tes poings
    restart -replay-
    the game
    sans arrêt
    (cardiaque)
    sans un mot
    bande de blaireaux !
    et ça fait
    BANG
    dans ma tête
    BANG BANG
    contre les murs
    tout contre toi
    n'est-ce pas que
    c'est ensemble

    qu'on se blesse le plus
    BANG BANG !
    Sans un mot.
    if you play the game
    again and again
    BANG BANG
    tu verras
    vivras
    verras surtout
    le bruit de ma vie
    que je déconstruis
    à grands renforts de toi !
    qui n'est plus vraiment là
    BANG.
    if you play the game

    If only you've played too.
    -the game-
    Maybe bang

    again.

    éclair(e-moi)

    Et si on réessayait BANG ?
    il me reste cinq minutes
    avant de partir à la course aux chiffres
    et j'ai le tempo dans le sang
    cinq minutes de battement
    pour écrire au rythme du coeur
    c'est simple : tu suis la musique
    ça fait BANG BANG
    tu le glisses dans tes os
    cinq minutes seulement, ça résonne dans ta tête,
    stop.
    on s'arrête.

     

     

     

     

     

    On laisse un blanc et BANG BANG
    dans nos têtes, on redescend doucement
    les minutes s'effilent -nous on s'efface-
    doucement au rythme du BANG BANG
    on nettoie nos mots -on ne laisse pas de traces-
    même si ça fait BANG quand on se cogne
    à la porte fermée du temps
    BANG BANG pour conclure
    BANG en cinq minutes.
    Failure.

     

     

    ~

    Donc, on peut le dire, ça part clairement dans tous les sens... mais j'adore ça.
    Vraiment, j'ai peu l'impression de m'être déjà autant amusée en écrivant, ça fait un bien fou ! La dernière fois, je me suis même mise à rire en me relisant -rien que ça, ça veut tout dire-
    Une dernière précision -je sais, c'est inutile- dans ma tête ça se prononce Bengue (bènngue) (bai-ngue) (quelque chose de ce genre-là)
    Je trouve que ça rend vraiment mieux avec ce son-là qu'avec un bang ordinaire.
    Sauf le titre ! Qui se lit "poudre de bANg-bANg".

    Merci à vous d'être là.
    Faites gaffe à vous, petits hiboux.

    « Pierre Albert-BirotBouchou. »

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