• H2O

       

    Ecrire, des fins de phrase
    au fond d'un verre,
    à la fin d'un soir
    d'hiver.

    Et la vie vécue sera finie.
    Tu me gueules et tu me cries
    tu t'écris
    et tu te vomis dessus
    tes phrases toutes sales
    toutes vaines
    tes vilaines phrases
    qui ne font qu'égratigner mes murs.
    Je t'assure.

    En vain
    je place ma main dans ta main
    et quand tout disparaît :
    tu m'absous
    -abstrait-
    de tes lèvres trop bien peignées
    trop bien gercées.
    Tu m'embrasses
    et tu me fracasses sur tous les murs
    tu t'amuses.

    Et moi c'est mon cerveau qui fuse
    par toutes mes fissures,
    je t'assure.

    Tu me fais mal.
    Et ça me fait mal
    quand nos bouches chantent,
    quand tu t'absentes,
    intangible,
    sur la pointe des pieds le long d'un cil.

    Invisible.

    Comme ma main dans ta main.

    Invisible.

    Comme ton corps quand mes yeux s'ouvrent.
    Tu me fais mal,
    Souvenir.
    Et on se fait mal
    en faisant semblant d'en rire.

    ~

    H2O

     

    « Ton visage sur mon écran.Blues estudiantin. »

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