-
Etud(i)e (moi)
Cette mélancolie grasse qui nous tache la peau
nous entache les étoiles
et nous entoile au beau jour
au beau milieu de notre estival amour.Au bord de tes yeux on noie facilement les secrets;
à la frontière nord de ta peau, c'est la tristesse
que j'empaquette en contre-bande
en petites piles de dix.Dix, puis vingt, puis des tuiles et des tuiles de toi.
Que le papier cadeau coule à flot !On se craquèle au milieu des foules
on s'émiette
on s'envole
on n'a plus l'âme assez lourde pour couler dans tes regards.Car la culpabilité s'efface vite
dans le grand dissolvant de l'habitude éphémère;
et on oublie vite les odeurs délétères
de ton coeur sur mon corps.On a les larmes délavées
quand la mélancolie les tache.On ne sait même plus s'y noyer.
J'ai les mains trop légères,
que veux-tu que j'y fasse.
-
Commentaires