• "Be present. Make love. Make tea. Avoid small talk. Embrace conversation. Buy a plant, water it. Make your bed. Make someone else’s bed. Have a smart mouth, and quick wit. Run. Make art. Create. Swim in the ocean. Swim in the rain. Take chances. Ask questions. Make mistakes. Learn. Know your worth. Love fiercely. Forgive quickly. Let go of what doesn’t make you happy. Grow."

    Paul Coelho


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  • "let me tell you something:

    no one is going to look at you, broken and shattered

    and think -

    damn, you are beautiful.

    no one is going to come pick up your broken pieces off the floor and

    assemble them into a beautiful whole.

    hell,

    you won’t even look at yourself and think -

    I made broken look beautiful.

    you know why?

    because all those writers lied to you.

    yes,

    all those with their poems of scraped knuckles and

    blood dripping down chins,

    pomegranate songs and loves that ripped through you like

    hurricanes.

    liars.

    so you and i,

    we are going to make a plan.

    you are not going to romanticize days when your brain tells you to smash that mirror,

    you are not going to romanticize the lover who doesn’t understand you

    but still writes about you.

    here is what you are going to romanticize instead:

    you are going to romanticize the first day of spring,

    its gentle hands all over your body,

    lifting you up until you are as light as a feather.

    you are going to romanticize the tea and honey kind of love,

    no hurricanes,

    but sunshine that builds you up from within,

    that helps you make it through the worst days.

    you are going to romanticize gentle hands of a friend

    in yours,

    telling you that it is going to be okay.

    because it is.

    and don’t trust poets,

    we’re no good,

    we love pretending that our jagged edges tantamount to a beautiful disaster, but in reality -

    there ain’t nothing beautiful about shaky hands holding a cigarette and

    empty eyes staring at the cracks in the walls.

    you know what is beautiful, instead?

    the days when you can look at yourself in the mirror and smile,

    scars and all.

    music that makes your soul flow like a river,

    books that offer comfort,

    families flocking together like overgrown birds to keep you safe and warm,

    friends that give you strength when you can find none,

    lovers who make you laugh through tears.

    baby,

    from now on

    you are going to romanticize healing;

    honey dripping down your fingertips,

    August nights that stick to your skin,

    the day you find your purpose,

    long car rides and singing so loud that no one can shut you up now.

    bad news:

    no one is coming to save you.

    good news:

    you can save yourself."

     

    Lana Rafaela


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  • "Il y a les auteurs qui écrivent avec de la lumière, d’autres avec du sang, avec de la lave,
    avec du feu, avec de la terre, avec de la boue, avec de la poudre de diamant
    et enfin ceux qui écrivent avec de l’encre, les malheureux,

    avec de l’encre tout simplement."

    Pierre Reverdy

    ~

    Thomas Jackson


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  • "- Que veux-tu que ça me fasse ? répondis-je brièvement.

    Il me regarda et détourna les yeux aussitôt. J'étais confondue. Je me rendais compte que l'insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d'arguments pour se défendre."

    p.63

     

    "Ulcérée, défaite par la rancune, un sentiment que je me méprisais, me ridiculisait d'éprouver... oui, c'est bien là ce que je reprochais à Anne; elle m'empêchait de m'aimer moi-même. Moi, si naturellement faite pour le bonheur, l'amabilité, l'insouciance, j'entrais par elle dans un monde de reproches, de mauvaise conscience, où, trop inexperte à l'introspection, je me perdais moi-même."

    p. 65

     

    "La liberté de penser, et de mal penser et de penser peu, la liberté de choisir moi-même ma vie, de me choisir moi-même. Je ne peux dire "d'être moi-même" puisque je n'étais rien qu'une pâte modulable, mais celle de refuser les moules."

    p.66

     

    Duy Huynh

     

     

    "La spontanéité, un égoïsme facile avaient toujours été pour moi un luxe naturel. J'avais toujours vécu. Or, voici que ces quelques jours m'avaient assez troublée pour que je sois amenée à réfléchir, à me regarder vivre. Je passais par toutes les affres de l'introspection sans, pour cela, me réconcilier avec moi-même. "Ce sentiment pensais-je, ce sentiment à l'égard d'Anne est bête et pauvre, comme ce désir de la séparer de mon père est féroce." Mais, après tout, pourquoi me juger ainsi ? Etant simplement moi, n'étais-je pas libre d'éprouver ce qui arrivait ? Pour la première fois de ma vie, ce "moi" semblait se partager et la découverte d'une telle dualité m'étonnait prodigieusement."

    p.71

     

    "- Elle a donc élevé cet enfant. Elle s'est probablement épargné les angoisses, les troubles de l'adultère. Elle a eu la vie qu'ont des milliers de femmes et elle en est fière, vous comprenez. Elle était dans la situation d'une jeune bourgeoise épouse et mère et elle n'a rien fait pour en sortir. Elle se glorifie de n'avoir ni fait ceci ni cela, et non pas d'avoir accompli quelque chose.

    - Cela n'a pas grand sens, dit mon père.

    - C'est un miroir aux alouettes, criai-je. On se dit après : "J'ai fait mon devoir" parce que l'on n'a rien fait. Si elle était devenue une fille des rues en étant née dans son milieu, là, elle aurait eu du mérite.

    - Vous avez des idées à la mode, mais sans valeur, dit Anne.

    C'était peut-être vrai. Je pensais ce que je disais, mais il était vrai que je l'avais entendu dire."

     

    Bonjour tristesse, Françoise Sagan


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