• "[...] mais je me disais que j'avais le temps : ça, c'est la grande connerie des hommes, on se dit toujours qu'on a le temps, qu'on pourra faire cela le lendemain, trois jours plus tard, l'an prochain, deux heures après.. Et puis tout meurt.
    On se retrouve à suivre des cercueils, ce qui n'est pas aisé pour la conversation."

    Les Âmes grises
    Philippe Claudel

    Image : Adieu et à demain


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  • "Si on t'enfonce des clous dans les poignets ou les pieds, tu ne peux pas faire autrement que d'avoir mal. Tu subis. En revanche, à l'idée de mourir, tu n'es pas obligé d'avoir mal. Tu ne sais pas ce que c'est. Ça dépend donc de toi.
    [...]
    Les gens craignent de mourir parce qu'ils redoutent l'inconnu. Mais justement, qu'est-ce que l'inconnu ? Je te propose, Oscar, de ne pas avoir peur mais d'avoir confiance."

    Oscar et la dame rose
    Eric-Emmanuel Schmitt


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  • " - Do you write poetry, too ?
    - No. I don't write.
    - There ! Augustus almost shouted.
    Hazel Grace, you are the only teenager in America who prefers reading poetry to writing it."
    p. 33

     

    "I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once."
    p. 125

     

    "Contemporaneity specializes in the kind of battles wherein no one loses anything of any value,
    except arguably their lives."

    P. 150

     

    "I think forever is an incorrect concept."
    p.167

     

    "It would be a privilege to have my heart broken by you."
    p. 176

     

    "Sometimes it seems the universe wants to be noticed."
    p. 223

     

    "You gave me a forever within the numbered days."
    p. 269

     

    "Thinking you won't die is yet another side effect of dying."
    P. 265

     

    "Funerals, i decided, are for the living."
    p. 273

     

    "But what we want is to be noticed by the universe, to have the universe give a shit what happens to us-
    not the collective idea of sentient life but each of us, as individuals."

    P. 281

     

    "It is possible to live with pain."
    p. 300

     

    "The world wasn't build for humans, we were built for the world."
    P. 306

     

    "The marks human leave are too often scars."
    "My thoughts are a bunch of stars i can't fathom into constellations."
    p. 311


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  • Aujourd'hui je voulais partager un texte avec vous. Il n'est pas de moi, je l'ai trouvé sur Instagram (bon, ok, j'avoue enfin, oui, j'y suis! ;), mais.. Il a résonné étrangement en moi et je voulais vous le faire lire.

    "I am a reader. A reader isn't someone who just likes to read, but someone who feels such a strong attachment to a book or a character in a book that we feel as if we are litteraly living the whole story with them. Our whole life is changed by a good story, and until we finish it, we can't think of anything else. We feel whatever emotions the characters feel, but ten times stronger. You can't choose to be a reader, you have to be lucky enough to be born with the gift. But when you live hundreds of people's lives through text on a page, it screws with our emotions so much that we really don't know who we are anymore. A reader has the best insights on life, and the wisdom to go with it. I'm a reader."

    Je l'aimais bien parce que je me suis retrouvée dedans, étant moi-même une grande lectrice. À part pour le passage du "don", comme quoi on naît "lecteur" ou on ne l'est pas, où je reste un chouïa dubitative, j'ai beaucoup aimé lire ce texte ! Il m'a fait sourire, parce qu'en ce moment je suis en plein dans un livre qui me passionne, The Help, (La couleur des sentiments en français), que je vous conseille, aussi bien en anglais qu'en français, car il est magnifique et magnifiquement écrit :D Ça se passe dans l'amérique des années 60-70, à l'époque où l'on pensait les noirs comme une race inférieure aux blancs, et ça retrace l'histoire entremêlées de bonnes et d'une femme blanche qui, en écrivant un livre, voudrait faire changer leurs conditions de travail. C'est très bien écrit parce que sans fioritures, très simple, et pourtant c'est un livre très touchant. En tout cas, il m'a aidée un découvrir tout un pan de l'histoire américaine que je ne connaissais vraiment pas, l'esclavage, et je vous avoue qu'au début.. ça surprend :')
    Voili voilou, c'était mon petit bavardage inutile du soir ;)
    Merci d'avoir lu :*


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