• Tu as assassiné le soleil -

    de tes grands yeux d'enfants tu lui as envoyé

    une claque gigantesque dans son ventre un peu trop rond

    la gifle des rêveurs abusifs qui n'aiment pas être réveillés -

    la lumière a vacillé, incertaine, titubante,

    hésitante face au chaos de ta main sur sa peau brûlante.

    Il a crachoté quelques larmes, le soleil,

    elle a gobé du sel, la lumière, quand tu a tapé le ciel

    en agitant tes grand bras comme quand tu es en colère

    (contre moi)

     

    Tu as assassiné le soleil -

    les débris de son corps de verre essayent de respirer encore en apprenant le sol,

    le petit matin, blême, tremble un peu entre les draps, n'ose pas sortir,

    (l'édredon le protège de tes mains de folie)

    la lumière étranglée s'affale, le jour se noie tout autour des portes,

    le ciel s'affole et t'affronte, les nuages s'organisent pour l'orage à venir,

    la déconfiance tache les draps enroulés

    (contre moi)

     

    Tu as assassiné le soleil

    la lumière, le petit matin,

    la complainte des levers chagrins,

    tué les orages derrière la transparence de nos corps;

    tu as tapé le ciel,

    la glace à la menthe-chocolat,

     les souvenirs au goût de l'après-toi,

    tapé les mensonges aux formes pointues qui nous dévorent

    (moi d'abord)

    ~

     

    ~

    Je participe à un très joli projet, mené par les doigts de fée d'une très jolie poète : ça s'appelle 30 jours pour écrire, si tu veux cliquer tu pourras lire les autres textes, tous ces auteurs qui partent du même point de départ pour arriver dans mille lieux différents.

     


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  • Pot-pourri d'émotions mélangées, émulsionnées,

    - réactivées à la moindre pensée estivale -

    peau pourrie d'avoir été trop longtemps caressée,

    - tes mains-fantômes sur mon coeur de porcelaine me font mal -


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