• Bon bah... Voilà :D
    Enfin :D
    Le poème que j'ai présenté pour le concours Poésie en Liberté 2013.
    Je sais, c'est peut-être pas grand chose, ce n'est peut-être même que quelques mots sans queue ni suite, mais pour moi ils veulent dire beaucoup. Ils résument les nuits sans sommeil et les jours sans nuits, les cauchemars et les ombres et les fantômes et la fatigue et la peur et beaucoup de choses ! Je crois qu'il m'a permis de beaucoup me libérer, parce qu'à la veille de la clôture du concours, alors que je devais envoyer mon poème, choisi avec ma famille, j'ai switché avec celui-ci ;)
    Apparement, c'était le bon choix ! ^-^
    La mise en page est originale, c'était mes premiers essais où mes mots se baladaient littéralement sur le papier, et je suppose qu'ils sont censés retranscrire l'instabilité, que donne à la fois la fatigue à la peur.

    ~

    Ballet d'ombres
    Qui balayent le sol,
                 des yeux.

    Regards perdus,
    Menottés,
    Aux corps.

                         Le grand plongeon
                         Dans le noir
                         À corps décroché !

    Cris d'écorchée.
    Insomnie.
    Ombres mouvantes.

                                       Qui se cachent
                                       (derrière)
                                       mes paupières.

                                Le sommeil qui fuit
                                À grands pas de fourmi !
                                La peur qui englue.

    Et la nuit qui s'évapore
    Ne laissant qu'un cauchemar
                     En mémoire.

    ~

    Poésie en Liberté 2013


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  • Triangle blanc sur peau nacrée,
    Et ton sourire qui se laisse attendre.

    Un coup de fil dans la soirée,
    Tes mains sur moi douces et tendres.

    Un souvenir au goût d'écorce,
    Sais-tu où est passé le vieil arbre ?

    Il règne sur les nuits chaudes d'été,
    Sur les nuits passées seule,
    À contempler l'infini,
    Présenté sur un plateau de plaisirs salés.

    La mer comme une tache d'huile,
    Qui s'étend loin, bien loin,
    Des murailles de la ville..

    Et tes racines qui s'entremêlent aux miennes,
    Avec un goût de miel, d'amour et de sel,
    Un goût de bonheur.
    Timide,
    Mais présent.

    Le vieil arbre est partout,
    Dans nos mains aux doigts mélangés,
    Dans l'espace entre nos deux corps,
    En toi, moi, nous.

    En chacun de nous, lampadaires insignifiants,
    Pousse un vieil arbre.

    Pourquoi vieux ?


    Tu savais que même la sagesse finit par perdre ses dents ?

    Alors pourquoi ne sais-tu pas où est planté le viel arbre ?

     

     

     


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