Viens.

Viens, mes bras s'ouvrent, s'ouvrent grands pour toi !
Grand comme un soleil, grand comme un camion,
Un camion qui ferait la taille de la galaxie
Pour pouvoir t'aimer toujours tous les jours plus.

Parce que je t'aime plus.

Et que pourrais-tu répondre face à ce grand,
Si grand sourire,
Qui mange mon visage pour le seul plaisir de te le donner ?
À cette phrase, si grande, si sûre d'elle-même,
Qui vient du fond du coeur ?

Je t'aime grand.

L'avenir ne me semble ni radieux ni alléchant,
Mais simplement présent,
Si tu restes présentément à mes côtés;
Mes côtés qui se rassemblent en un cercle,
Un seul cercle qui équivaut à
La fonction quadratique de tes bras;
Tas bras qui me serrent fort et ne me lâcheront pas.

Je t'aime fort.

Fort comme un ours,
Prêt à se battre pour défendre son pot de miel,
Et tu es mon pot de miel à l'orée de mes soirées.

Mes soirées longues à rêver de toi,
Dans l'attente lointaine de fuir les cauchemars,
Posés là, au bord de la fenêtre,
Alors que le vide m'appelle et
Que ton sourire me sert de baudrier.

Ton sourire.

Un mot qui à lui seul me fait m'envoler,
Pour te rejoindre !
Dans cet univers simplement posé à côté
Du monde
Où on a appris à y vivre, à s'y aimer et à rêver.

Change ce que tu ne peux accepter, mais accepte ce qui ne changera pas.

Je t'aime.
Et ça fait partie des choses qu'ensemble,
Un jour,
On ira graver à l'encre dans l'éther de nos pensées ♥

Toujours le même site, j'ai eu un coup de coeur ;)

-> Adieu et à demain

Et une autre parce que décidément je l'aime bien ;D

Je les trouve... juste cinglantes ce qu'il faut :D

Juste un quart d'heure, dans une vie, ça fait envie ?
Un quart d'heure à partager, une heure où on pleure,
Qu'est-ce qui fait si mal ?
Pourquoi tu pleures ?

Juste un quart d'heure, un baiser, enlacés.
Pas plus si tu ne peux rien donner.
J'écouterai ton souffle entre nos corps
Tout en laissant s'effiler la buée.

Buée bleue de mélancolie
Passagère, salement amère
Au fond de la gorge,
Là où rapent les mots qui font mal.

Rap rap rap rap et lacèrent
Les mots qui blessent et qui transperçent.
Au fond de la gorge
Là où se noie le pétrole de la haine alcoolique.

Ensemble pour un quart d'heure, ou irons-nous ?
Même nos coeurs sont plus loin
Que ces trois pas de glace
Trois pas de marbre
Sur le miroir de nos erreurs.

Si on nous donnait un quart d'heure, 
Est-ce que tu partirais ?

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Adieu et à demain