• C'est au silence que désormais je parlerai,
    Puisque je ne partage même plus ma propre voix
    Avec mon propre toi,
    Au mileu d'un bout de nous ?

    Confuse confusion, au fond d'un esprit encombré,
    Au but d'une vie vide, et pleine, pleine de vides.

    Les regards et sourires occupent une place importante dans le rituel de flirt des humains.
    Ton sourire occupe une place particulière dans mon silence.
    Notre silence

    Et l'ardeur ponctuera nos souffles,
    Laissant libre la musique de ton coeur,
    Contre mon coeur,
    Se laisser porter par la musique
    De nos corps.

    Et je fermerai ses yeux, pour plonger dans nos silences.
    Silence.

    SIlence et toi.


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  • Conseils de Jean-Luc Despax, ancien jury du concours Poésie en Liberté, qui cette année a lieu du 2 janvier au 7 avril :) J'en laisse profiter ceux qui sont interessés... Personnellement je trouve son ton légèrement cassant, mais j'imagine aussi que c'est le but... Vous croyez que j'essaie de participer ? En même temps qui ne tente rien n'a rien, mais qu'y a-t-il à gagner ? Peut-être la fierté d'être choisie ?
    Je ne sais pas encore.. En attendant, n'hésitez pas à lire, autant ceux qui écrivent que les autres, c'est intéressant et ça reste tout de même de bons conseils ^^'

    "• Ne pas faire des vers de plus de quinze syllabes, tout le rythme serait abîmé.


    • La rime doit servir et non pas commander, afin d’éviter une mécanique sans âme.
    

• On peut émouvoir sans dire tout le temps le mot « larmes ».


    • Fuir le pathos comme le terrorisme, le guindé comme le débraillé.

    
• Les bons sentiments ne font pas des bons poèmes, les mauvais non plus. Mais il faut des sentiments.


    • Parler à tout le monde, avec la plus grande sincérité possible. La plus grande technique également.


    • Les bons poèmes agrandissent l’âme.
    

• On a droit à un relatif hermétisme, pas à la confusion.
    

• On peut construire un poème comme une histoire mais il faut avoir le sens de la concision et celui de la chute. Se souvenir des leçons d’Edgar Poe sur la genèse d’un poème.


    • Un poème peut partir d’une bonne idée mais, comme le disait Mallarmé, on l’écrit d’abord avec des mots.


    • Un vers peut accrocher l’attention, cela ne saurait suffire, à moins que ce ne soit un monostiche.


    • Il faut de la musique. Ou alors un tableau. Ou encore un terrible essoufflement procuré, dont on a l’impression qu’on ne réchappera pas.


    • Il ne faut pas assommer les gens, sinon définitivement.
    

• Une fois le poème achevé, le faire passer, pas forcément au « gueuloir » flaubertien, ni au mouroir désabusé, mais au « murmuroir ».
    

• Le laisser reposer le plus longtemps possible, pour le reprendre avec un regard neuf et puis aviser.
    

• Se méfier de la cacophonie.


    • Secouer le poème pour en faire tomber les adverbes. Sans doute devrais-je faire de même avec ce texte. Je ramasserais (certainement) de pleins paniers.


    • « Si j’étais » « Si j’étais » « Si j’étais »... Le procédé pour lancer l’écriture a le défaut de le faire sans pouvoir s’assurer du point de chute (de chut). Les procédés, il faut les subvertir, sans que cela devienne nouvelle convention. C’est le sort tragique de l’invention en poésie.


    • Il faut beaucoup de travail pour donner l’apparence de la simplicité.


    • Lire beaucoup de poésie, toute la poésie. Ne pas hésiter à demander des conseils aux professeurs en ce qui concerne la production contemporaine, à feuilleter des revues, à butiner sur Internet et dans les librairies qui ne méprisent pas le poème.


    • Être capable de biffer, de sacrifier si besoin.


    • Capable de défendre son poème contre vents et marées.
    

• Savoir choisir un poème dans sa propre production, en toute sévérité. C’est lui et lui seul qui sera jugé par les critiques dont je viens de parler. Le concours, par son installation dans le paysage culturel, génère des candidats de plus en plus affûtés. C’est une compétition.
    

• Tout à coup il y a un regard, une voix, une émotion. C’est évident, audible, cela met tout le monde d’accord.


    • On peut être porté par une image, une sonorité, mais il faut avoir une visée, quelque chose à dire, fût-ce en apparence dérisoire, et quand bien même n’en aurait-on pas une idée claire. Affaire d’intensité, de régime de courant, d’électricité du propos. Les lecteurs de Guitare Live comme ceux d’Ovide me comprendront.

C’est à d’autres lycéens de reprendre le flambeau et d’entrer en lice à présent. La poésie est faite pour que l’on s’en serve, disait Jack Kerouac. Comme la liberté au fond.


    Jean-Luc Despax" 


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  • À la cacophonie qui siffle dans ma tête,
    S'ajoute le sifflement d'un "homme qui marche".
    Brouhaha des roues d'un train-train qui, quotidien,
    J'y soustrais les émotions soufflées et abstraites.


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  • Derrière mes paupières closes,
    Derrière le voile de mes songes
    Se cachent mes plus beaux secrets...

    Dans l'infini de ta peau, dans les plis du papier,
    Au fond de l'encre de mes stylos, entre nos corps enlacés,
    Je cache les bribes de mes désirs encore imparfaits...

    Et mes rêves ! Ceux qui parlent du futur !
    Ceux qui rêvent de toi, ou du nous qu'on sera,
    Ceux où j'ose m'imaginer l'après, ou l'ailleurs.
    Ceux où le temps n'a plus court, celui sans les heures,
    Tous mes rêves que je dépose entre nos corps,
    Tout ceux que je tatoue sur la peau du papier,

    Oui, tous ceux-là, ceux où je suis seule, ceux où tu seras là,
    Toutes ces chimères qui se développent en moi dans le secret,
    Un jour oui ! On y arrivera ! On les réalisera, un jour, je le sens je le sais !

    Trop d'optimisme vous dites ? Que nenni, voilà ma réplique !
    Candide y est arrivé, et je trouverai ma voie, parmi les pièges et les utopies je porterai ma croix !

    Oui, il y aura des coups durs des coups noirs, des coups dans le dos,
    Des coups de cafard.
    Oui, on ne souriera pas toujours, on baissera les bras et on pleurera au pied des murs.
    Oui, je le sais, mais je l'assume le présume et me prépare !

    Qu'importe ! La route sera longue, mais je la parcourerai !
    J'irai planter des drapeaux au sommet des montagnes, et tracer des avenues dans les bas-côtés !
    Je franchirai les ornières, les villes et les campagnes, et j'atteindrai mon but oui je te le promets !

    Ce but qu'aujourd'hui j'esquisse lorsque tu m'ouvres tes bras.
    Cet idéal qu'un jour on atteindra,
    Ensemble ?

    Aujourd'hui, il y a deux êtres avec leurs petites cellules à 2n chromosomes.
    Demain ? Il y en aura trois.
    Pourquoi ? Et pourquoi pas ?
    Moi j'y crois.

    Candide ou l'Optimiste.


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