• Tu sais quoi ? Je vais te le dire, parce que c'est toi, parce que c'est moi, parce que c'est nous, mais tu peux ne pas le lire, d'accord ? Parce que c'est vraiment pas cool.
    Il faut dire que je suis une fille plutôt sage, responsable, pas méchante, etc, etc.. J'ai pas tendance à m'emporter facilement mais plutôt à basculer dans mes rêves quand ça va pas. Il y a une fille dans ma classe, que j'ai vraiment du mal à supporter. Elle est hautaine, snob, mesquine, et simplement parce que je ne suis pas comme elle, elle me rabaisse, me rejette, me traite de toutes les manières possibles et inimaginables auprès des autres. Hier, après une remarque blessante de plus, je n'en pouvais plus. Les murs de ma chambre sont recouverts de crépi, tu sais, celui qui fait tellement mal quand tu t'érafles dessus ! Eh bien je rêvais que je râpais la tête de cette fille sur le crépi. Sanglant. Parfois, j'ai peur de moi aussi..


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  • Dans le train pour rentrer chez moi,
    Il y a en face de moi
    Un joli garçon,
    Et son étui à violon.

    Il m'a regardé,
    Et nos yeux se sont accrochés..

    Il est beau,
    Ses cheveux, d'un blond cendré,
    Son longs dans son dos,
    Longs et bouclés.

    Il sort de sa poche un portable;
    Ses mains sont longues et fines,
    Elles paraissent capables
    De me briser l'échine
    D'un seul coup, puissant.
    Pourtant, il en reste élégant.

    Il n'a pas l'air peureux,
    Vicieux, orgueilleux,
    Ou que sais-je encore ?

    D'après ce que je vois
    Il a un beau corps.
    Mais ça n'me dit pas
    Si son esprit le complète.

    Car qui voudrait d'un apollon trop bête ?

    Mais il a l'air intelligent,
    Là, concentré sur son message,
    Il est perturbé, ça se sent.
    Apparemment, au fil des pages,
    Ça a l'air d'empirer..

    Bientôt, une larme a coulé,
    Sur sa joue, puis encore une,
    Il était ravagé, j'étais triste pour lui;
    Deux âmes en peine réunies
    Dans une prière commune..

    Je me penchai alors, ouvris mon sac,
    En sortit des mouchoirs, les lui tendit,
    Et lui dis, du tac-au-tac :
    "Ça va s'arranger, c'est la vie."

    Mais c'était mon arrêt,
    Et j'ai du partir;
    Le laissant pleurer,
    Triste à en mourir...


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  • Tu as pris des mots
    Dans mes paroles,
    Pour en faire des oiseaux
    Qui s'envolent.

    Tu as pris des larmes
    Sur mes joues,
    Pour en faire des armes
    Contre tout.

    Tu as pris des baisers
    Sur mes lèvres,
    Pour les transformer
    En sourires mièvres.

    Tu as pris de l'amour
    Beaucoup trop.
    Pour en faire des toujours
    Qui sonnent faux.

    Tu as pris mes fous rires
    Ceux qui sonnaient comme des grelots,
    Pour en faire mourir
    Ceux qui t'ennuyaient trop.

    Tu as pris mes rêves
    Ceux qui parlaient de toi,
    Pour en faire des trêves
    Dans les guerres ici-bas.

    Tu as pris ma paix
    Du moins, celle que je pensais avoir,
    Et tu en as fait
    Des villes remplies d'espoir...

    Tu as pris mon coeur
    Qui battait pour toi,
    Pour y enfermer à l'intérieur
    Ceux dont tu ne voulais pas.

    Et dans ce nouveau monde,
    En entier créé par toi;
    Et dans ce nouveau monde,
    Où la paix est une loi;
    Et dans ce nouveau monde,
    Parfait, un peu comme toi;
    Et dans ce nouveau monde,

    Je n'y étais pas....


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