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Comme une promesse qu'on ne peut tenir, un serment qu'on ne peut honorer...
Comme un homme condamné à mourir, une femme condamnée à pleurer...
Comme une vie obligée de finir, comme les enfants continuant de jouer...
Comme des larmes qui ne peuvent s'enfuir, comme des pleurs qui ne peuvent couler...
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Un jour, dans la rue,
J'ai aperçu une charmante maison
D'où s'échappait quelques notes de violon,
Et cette maison m'a plu.C'est en m'aprochant un peu
Que je la vis.
En bas des marches bleues,
La boîte aux lettres m'a souri.Elle semblait m'attendre
Le regard consciencieux.
Je la considérais d'un oeil tendre,
Tendre et malicieux.On aurait dit qu'elle me parlait,
Qu'elle me demandait, me suppliait
De lui écrire quelque chose,
De rendre sa journée moins morose...Alors je m'assis sur le bitume
Et sortai une plume,
une feuille de papier
Et je me mis à dessiner.Une fois terminé,
Mon dessin ne semblait pas fini.
C'est là que j'ai décidé
D'y rajouter quelques écrits.Autour des traits maladroits
J'inscrivis mes pensées.
Et ma feuille eut enfin le droit
À un peu de poésie...Le dernier point sur le dernier i,
Et je la postai.
La boîte aux lettres avait l'air heureuse.
Je me surpris à sourire aussi.Quel cadeau m'avait fait la vie !
Une boîte aux lettres malheureuse
Qui avait repris goût à la vie !
Quelle chanceuse...
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Le poète qui pend dans le salon, ne le détachez pas :
il porterait bonheur aux amoureux...
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